Quel est le meilleur régime pour le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

Qu'est-ce que le SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble endocrinien le plus courant chez les femmes en âge de procréer. On estime qu'il affecte jusqu'à 13 % de ce groupe de population dans le monde.

Le SOPK est une condition complexe incluant des anomalies reproductives, endocriniennes et métaboliques. Celles-ci peuvent inclure une ovulation irrégulière, une fertilité réduite, une résistance à l'insuline, un foie gras et des lipides sanguins déséquilibrés. De telles anomalies peuvent augmenter le risque de développer un diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Entre 30 et 75 % des femmes atteintes de SOPK ont un excès de poids ; en fait, l'obésité peut aggraver les symptômes du SOPK tandis que la perte de poids peut atténuer la gravité des symptômes.

En 2018, le Centre for Research Excellence in PCOS a publié des lignes directrices internationales basées sur des preuves pour l'évaluation et la gestion du SOPK. Les lignes directrices recommandent que toutes les femmes atteintes de SOPK peuvent bénéficier d'interventions sur le mode de vie, y compris l'alimentation, l'exercice et les stratégies comportementales. Néanmoins, le régime optimal pour la gestion du SOPK et l'amélioration des symptômes n'est pas encore bien établi. Au lieu de cela, il existe des principes alimentaires généraux qui peuvent aider les femmes à gérer les symptômes.

Malheureusement, il existe d'importantes lacunes dans les connaissances concernant le diagnostic et la gestion du SOPK. Cela est vrai dans plusieurs domaines de la médecine, de l'obstétrique et de la gynécologie à la dermatologie. De plus, les femmes atteintes de SOPK doivent souvent subir de nombreuses consultations médicales inconclusives et des retards avant d'obtenir un diagnostic précis.

Les patientes atteintes de SOPK signalent une insatisfaction quant au traitement et aux recommandations reçus, ainsi qu'un manque d'options de traitement satisfaisantes. Globalement, il est clair qu'il reste encore beaucoup à faire concernant le SOPK pour garantir que les femmes reçoivent un diagnostic adéquat et un soutien efficace et rapide.

Quels sont les symptômes ?

Les femmes qui présentent des symptômes de SOPK ont tendance à les remarquer vers la fin de l'adolescence et au début de la vingtaine.

Les symptômes peuvent varier considérablement entre les femmes et (heureusement) toutes les femmes ne présentent pas tous les symptômes. De plus, chaque symptôme peut varier en gravité, de léger à plus sévère. Certaines femmes peuvent signaler uniquement des problèmes menstruels, être incapables de concevoir ou les deux.

Certains des symptômes les plus courants du SOPK incluent : des périodes irrégulières/absentes ou aménorrhée, des difficultés à concevoir en raison d'une ovulation irrégulière ou absente, une pilosité excessive généralement sur le visage, une prise de poids, des cheveux clairsemés ou une perte de cheveux, une peau grasse et de l'acné. Si vous avez l'un de ces symptômes et soupçonnez que vous pourriez avoir le SOPK, contactez votre médecin généraliste qui peut vous aider.

Comment le SOPK impacte-t-il la fertilité ?

En ce qui concerne l'infertilité féminine, le SOPK est l'une des causes les plus courantes. D'autres incluent l'endométriose, les fibromes, l'obésité, le stress sévère et un poids corporel très faible. En fait, de nombreuses femmes découvrent qu'elles ont le SOPK lorsqu'elles essaient de concevoir et après quelques tentatives infructueuses.

Pendant le cycle menstruel, les ovaires libèrent un ovule dans l'utérus, c'est l'ovulation. Cela se produit généralement une fois tous les 28 jours dans un cycle régulier. Cependant, les femmes atteintes de SOPK ont généralement des cycles irréguliers, elles n'ovulent donc pas ou le font rarement. Par conséquent, des périodes irrégulières ou absentes rendent difficile pour les femmes atteintes de SOPK de tomber enceintes.